Le samedi 23 mars 2019
Depuis le diagnostique officielle ma vie a littéralement changé. Pourtant, je ne me sens pas différente. Bien au contraire.
Je mange, je dors et je chie comme tout le monde. J’ai une vie de couple épanouie, une famille plutôt présente et une belle-famille pas trop envahissante.
J’ai peu d’amis, mais ceux que j’aie sont d’une fidélité à toute épreuve et surtout sans jugement à mon étrange style de vie.
J’ai éloigné les parasites qui me demandaient trop d’énergie et j’ai carrément banni toutes les situations à problèmes qu’ils pouvaient m’apporter.
Je suis plutôt casanière, mais j’ai quelques loisirs plutôt communs qu’ils arrivent à me faire sortir de ma caverne.
Je ne travaille pas d’abord par obligation dû à maladie rarissime, mais aussi par choix de voir ma fille grandir. Ok, je vous l’accorde la paresse et le confort de chez moi y sont aussi pour quelque chose.
Alors où es ce que je suis devenue différente aux yeux des autres ? C’est à croire que j’aie perdu ma personnalité pour la remplacer par l’étiquette "Maladie Mental".
Je ne peux plus m’exprimer ou vivre mes émotions sans que l’on pense que je fais une crise, que je n’aie pas pris ma médication ou que celle-ci est inadéquate.
Alors hop on remets en doute mon jugement ma capacité à réfléchir à émettre des idées ou de défendre mon point de vue.
On remet en question mes décisions comme si je ne savais plus ce qui est bon pour ma fille, ma famille ou moi.
Non. Soudainement, je deviens conne, stupide ou même folle. Je deviens une carcasse vide et sans vie. Une poupée de guenille, de chiffon.
On remet en doute les différents psychiatres que j’aie consultés au fil des années et qui ont établies mon diagnostique.
Ils se sont trompés. On pense que j’ai menti. Que je ne leur aie pas tout dit. Je leur ai omis des choses sinon je ne serais pas comme ca. Je ne réagirait pas autant.
On veut prendre un rendez-vous ou m’hospitaliser pour me soigner. Une chose que semble t’il je ne suis incapable de faire.
Pourtant, j’ai établi toute ma liste de règle pour éviter de réveiller la maladie pour combattre le plus facilement possible ma dépression. Ben non-ca aussi ce n’est pas bon. On le critique.
Pourtant je me connais mieux que personne Ben non, il semblerait que non. Je dois me battre pour me faire entendre.
Je n’aime pas ca n existe plus. On me force à faire des choses que je n’aime pas. Semble t il c’est pour mon bien.
Je n’aime pas les foules, je n’aime pas sortir. Je suis bien dans mon salon devant ma tv à regarder des séries et ce même si elles sont nulles.
Je suis bien chez moi à cuisiner des petits plats que je ne mangerai sûrement pars à cause de maladie mais ca me fait du bien.
J’aie hais ca que l’on veuilles que je vois des gens, que je socialise comme dit mon chum parce que je suis trop renfermé.
Je devrais toujours être entouré sortir, courir de gauche à droit juste pour leur faire plaisir.
Je hais ca le monde, les groupes et tout le fla fla qui vient avec. Je n aime pas ca. Ce n est pas ma place.
J’aime ma solitude et ma tranquillité. Je suis casanière et après tout qu’y a t’il de mal là-dedans.
Je sors oui. Je socialise aussi mais aux yeux des gens ce n est jamais assez.
Toi si tu n aime pas le tricot, le golf ou la poterie es ce que je t achales avec ca. Ben non. Alors pk moi ca serait différent.
Parce que j’ai un diagnostique de maladie mentale J ai une maladie du sommeil ok. Je dois bouger ok, mais ca ne veut pas dire que je dois me pitcher partout.
J’ai aussi mes goûts et mes choix. Ils seraient temps qu’on apprenne à les respecter au de me les imposer.
J’existe. Bien au-delà du diagnostique, du post tit que certains m ont coller dans le front....